Ce Tétraodon est peut-être le plus beau de toute les espèces d'eau saumâtre.
En plus de sa coloration splendide, son comportement paisible, sa vivacité et sa taille le rendent exceptionnel.

Il a seulement une légère tendance à mordiller occasionnellement les nageoires des autres poissons et ne montre pratiquement aucune agression vers ceux de son espèce.
Par contre, si elle est tenu à long terme dans l'eau douce elle a tendance à être délicate et plus sensible aux maladies.
En revanche dans des aquariums d'eau saumâtres le Tétraodon Biocellatus a prouvé sa robustesse.
À la différence d'autres Tétraodons d'eau saumâtre, sa coloration et les inscriptions de cette espèce deviennent plus attrayantes lorsque que le poisson vieillit.

L'alimentation ne présente aucun problème, vers de vase, moule, escargot seront rapidement dévorés.
Attention le frai de cette espèce peut être toxique, on a constaté après une ponte, des pertes subites parmi des blennies d'eau douce (Blenniidae) vivant dans le même aquarium.
La mort autrement non expliquée des blennies a coïncidé avec une femelle Tétraodon remplie devenant mince, et la conclusion a était que cette consommation d'oeufs a joué un rôle important dans cette mort.

Actuellement j'en maintiens avec des Corydoras, des nez rouge et un ancistrus et tout ce passe bien cependant ne tentez pas la cohabitation avec des espèces qui ont de longues nageoires ou trop lent.

Ce Tétraodon est l'espèce la plus généralement importée d'eau saumâtre.
Il est un attrayant et relativement paisible, c'est pourquoi cette espèce peut être recommandée à l'aquariophile.
Il n'est pas possible de la maintenir avec succès en eau douce à long terme, mais dans des aquariums saumâtres sa maintenance n'est plus un problème et ces poissons sont robustes et peu enclins aux maladies.
Les spécimens maintenus en eaux saumâtres sont plus animés et se développent plus rapidement.
Un aquariophile (Dr. Klaus Ebert) a conservé des Tétraodon nigroviridis pendant neuf ans, ils ont atteints seulement la moitié de la taille de spécimens ayants étés maintenus en eau saumâtre.
Malheureusement sa couleur vert clair attrayante disparaît avec lorsqu'il grandit.
Son alimentation ne pose pas de problème, vers de vase, chair de moule, escargot.

Occasionnellement certains individus endommageront les nageoires des autres poissons et ceux qui se comportent agressivement envers les membres de leur propre espèce, mais heureusement ces deux types de comportement sont plutôt des exceptions à la règle.

Le Tétraodon nigroviridis est un pondeur sur substrat, la ponte est gardée par le mâle jusqu'à l'éclosion.

J'en ai eu deux et j'ai toujours cru que c'était des nigrovidiris, maintenant que je me suis aperçus que non, grâce aux recherches que j'ai fais pour ce site je suis plutôt dessus de ne pas les avoirs gardés.

Pour ce qui est du comportement je les maintenais dans un 56 litres, jamais aucun problème d'agressivité, j'ai tenté la cohabitation avec un couple de Carinotétraodon irrubesco mais après une nuit mes savahensis avaient des marques de morsures sur le corps bien qu'ils soient plus gros, je les ai donc séparé.

En animalerie pour faire la différence regardez bien la nageoire caudale, celle du nigrovidiris est toute blanche.
Pour les conditions de maintenance je pense que vous pouvez vous reporter à la fiche du nigrovidiris.

Le Tétraodon nain est le Tétraodon d'eau douce idéal pour un petit aquarium.
Sa maintenance ne pose pas de problème, il n'a aucune exigence particulière en ce qui concerne les paramètres de l'eau et il peut être nourri facilement avec de la nourriture vivante.
Quand de nouveaux tétraodons nains seront introduit en aquarium, ils nageront en banc et étudieront leur nouvel environnement ensemble.
Après quelques jours leur comportement change: pendant qu'ils se familiarisent de plus en plus avec leur environnement, le groupe
se fractionne et les différents poissons commencent à se poursuivre mais sans se mordre.
Cependant, aucun comportement fortement territorial n'est apparent.
Cette agression intra spécifique n'a pas de rapport avec la différence sexuel.
Malheureusement ces petits Tétraodons incluent des individus qui essayent constamment de mordre les nageoires des autres poissons.
Le Tétraodon travancoricus a été reproduit en captivité, pour en savoir plus allez voir ici:
http://www.ifrance.com/aquariums-bonsai/tetraodons.htm

Ce Tétraodon d'eau saumâtre est importé d'Inde et du Sri Lanka.
Les juvéniles de cette espèce (en particulier de la forme du Sri Lanka) sont très colorés de façon saisissante et quelque peu ressemblante à celle du Tétraodon
biocellatus.
Malheureusement cette espèce se développe rapidement (jusqu'à 20cm) et perd sa coloration attrayante à l'âge adulte.
Un tiers de cette espèce était régulièrement importée par l'intermédiaire de Bombay dans les années 70, sa coloration diffère clairement des spécimens du Sri Lanka et du Bengale.
Il n'y a aucune agression intra spécifique ou générale. Cependant en raison de leur vitesse de croissance rapide, ces Tétraodons
peuvent constituer une menace pour leurs compagnons d'aquarium, et ceci doit être considéré en les achetant.
De temps en temps il peut arriver qu'un individu morde les nageoires des autres, si cela devient trop fréquent il faudra envisager de le séparer.
Maintenir cette espèce en eau douce peut présenter un certain nombre de problèmes semblables à ceux déjà mentionnés pour d'autres Tétraodon.
En revanche ils peuvent être maintenus pendant des années en eau saumâtre sans aucun problème.

Sa coloration attrayante et sa petite taille le rendent idéal pour un aquarium d'eau douce.
Si il se sent menacé il devient plus coloré et peut ériger ses arêtes dorsales et ventrales, ce qui le fait apparaître plus grand.
Malheureusement cette tendance à se sentir menacé est liée à l'agression intra spécifique qui d'ailleurs, n'est pas limitée aux mâles.
Cette intolérance intra spécifique peut être limitée en utilisant un grand volume, les individus plus faibles sont poursuivis seulement sur une certaine distance et l'affrontement n'a pas lieu.
Si l'individu dominé est constamment persécuté il peut en mourir.
C'est pourquoi il est recommandé de fournir de nombreuses cachettes grâce à une plantation dense et de nombreuses racines.
Cette espèce de Tétraodon a la méchante habitude de mordre les nageoires des autres occupants de l'aquarium.

Il est important de tenir compte de l'agressivité possible de cette espèce vers les autres Tétraodon, le mieux est de maintenir uniquement cette espèce dans un aquarium.

Richter (1983) a décrit la reproduction du Carinotetraodon lorteti. Après une cour prolongée, pendant laquelle le mâle a nagé en boucles autour de la femelle avec les arêtes dorsal et ventrales érigées, la frai a eu lieu dans une cavité créée par la femelle dans de la mousse de Java près du fond.
En tremblant violemment, les poissons ont expulsé leurs oeufs et le sperme. Les oeufs étaient blanchâtres et translucides, environ 0.5 millimètre de diamètre, et assez adhésif, collant au substrat.
Le soin de couvée a été fait par le mâle. Les larves sont apparues après 60-72 heures, à ce stade elles mesuraient environ 2 mm de longueur et leur inclination montrait qu'elles essayaient de nager vers le haut. Après encore deux jours plus le frai nageait librement et été alimentés avec des minuscule cyclope (Minuscule crustacé copépode d'eau douce, caractérisé par un oeil unique et médian). Le nauplii d'artémia ne sont pas appropriés comme premier aliment à cause de la petite taille des alevins.

C'est un Tétraodon d'eau douce qui demande un bac bien planté avec de petites cavernes.
Le Tetraodon cutcutia est robuste et peu exigeant quand il est maintenu dans les conditions requises. C'est une espèce très inactive préférant rester dans des endroits abrités (parmi les plantes ou dans une grotte).

Son comportement est agressif, l'agression étant dirigée vers les membres de sa propre espèce ainsi que vers les autres espèces.

C'est pourquoi il doit être maintenu dans un bac spécifique ou alors ceux-ci doivent être choisis seulement dans les espèces qui occupent les couches supérieures de l'aquarium et avec de nombreuses cachettes.

C'est un pondeur sur substrat comme certains cichlidés. Les premières observations de reproduction on débutée au début du 20e siècle.

Après qu'une cour prolongée, les premiers œufs d'environ 1 mm étaient disposés en cercle sur une pierre choisie par le mâle.
Le frai adhésif a été gardé par le mâle qui a ventilé les oeufs avec sa nageoire tandis que la femme n'a pas participé à la couvée.
L'éclosion a lieu après une semaine environ, au début ils restaient au fond puis un peu plus tard ils se déplaçaient en groupe pour chercher leur alimentation.
Les jeunes peuvent être nourris avec des nauplies d'artémias et des micro-vers.

Mâle

C'est une des rares espèces ou l'on distingue bien le mâle de la femelle.

En animalerie, attention à ne pas confondre avec le lorteti, le mâle à la nageoire caudale rouge (pour l'irrubesco) et la femelle à des trais noirs sur le ventre alors que la femelle lorteti à le ventre tout blanc.

C'est un Tétraodon d'eau douce qui demande un bac bien planté et de préférence à maintenir en bac spécifique.
Son comportement est agressif, l'agression étant dirigée vers les membres de sa propre espèce ainsi que vers les autres espèces.

J'ai tenté la cohabitation avec différentes espèces mais c'est plutôt difficile, s'attaquer à beaucoup plus grand que lui ne lui fais pas peur.

Lorsqu'ils sont stressés ils peuvent devenir tout noir, j'ai surtout observé ça chez les mâles.
Aucun problème pour la nourriture, comme tous les Tétraodon, vers de vase, moule, escargot.

C'est en visionnant la K7 vidéo "les secrets du Tanganyika", une superbe réalisation filmée en milieu naturel que je suis tombé en extase devant un étrange habitant du lac : le Tétraodon Mbu.

Après de longues recherches dans différentes boutiques, je finis par savoir qu'il était rarement importé comme beaucoup de poissons du lac Tanganyika (problèmes politiques dans les pays importateurs : le Congo). Prenant mon mal en patience, je cherchait dans divers livres ou revues à la recherche d'infos sur celui-ci. Pour seul gain, une photo sur un "aquarama" (n°157) prise à l'exposition d'Anvers 97 et un article sur un "Aqua plaisir" (n°29).

Ce poisson présent dans le lac au niveau des estuaires de certains fleuves du Congo est décris comme un énorme tiran (70 cm en milieu naturel) d'eau douce légèrement acide, se nourrissant de gastéropodes.

De formes très allongée, ce poisson a les flancs et le dos marbré de jaune, crème et marron ; et le ventre est jaune et crème en dégradé. La nageoire dorsale est très en arrière juste au dessus de la nageoire anale. Les petites nageoires latérales battent sans cesse semblant le stabiliser.

La particularité des Tétraodons sont leurs yeux mobiles et dissocier l'un de l'autre ce qui leurs permettent de regarder dans deux direction en même temps.

Après avoir eu vent d'un arrivage de quelques spécimens du genre dans un magasin de la région Parisienne, je décide d'aller m'en offrir un.

Il mesure alors environ 15 cm et est placé dans un bac de 650 litres en compagnie d'un trio de Cyphotilapia Frontosa, d'un couple de Néolamprologus Daffodil un groupe de Synodontis Pétricola. Le vendeur m'annonce que ce poissons est assez gourmand et qu'il vaut mieux le nourrir tous les deux jours afin qu'il ne grandisse pas trop vite.

Il trouva vite sa place dans l'aquarium où il a élu domicile. Le Mbu est très calme vis à vis des autres poissons, semble même les ignorer . Dés qu'il voit quelqu'un devant le bac, il se met alors à faire le « clown » : il va et viens en longeant la vitre, il regarde vers le haut de l'aquarium en tournant sur lui même annonçant qu'il commence à avoir un petit creux. 

C'est alors (tout les deux jours) qu'il a le droit à ses crevettes surgelées qu'il dévore à la hâte au risque de ce la faire piquée par les Cyphos (il accepte également les moules surgelées). C'est ensuite le ventre plein qu'il va se mettre près de sa racine ; et là petit a petit il se pose, arrête de battre ses nageoires, complètement posé sur le sol. IL reste ainsi un bon moment puis repart en quête de nourriture. Il arpente le fond de l'aquarium à la verticale en soufflant sur le substrat à la recherche de gastéropodes. J'ai donc introduis dans mon bac des Melanoides et autres planorbes et il s'en régale.

Il m'est arrivé un après-midi de le voir complètement enseveli dans le sable, seuls les yeux dépassaient. Il semblerait que les Tétraodon se cache ainsi pour se reposer ou chasser a l'affût.

Lors de la nage libre des alevins de Daffo, celui ci ne semble pas attiré, et nage même prés d'eux. C'est alors avec engouement que les parents des petits viennent le repoussé en le mordillant. Le Tétraodon montre alors son ventre en signe indignation.

Lorsque je le sors de l'eau, il gonfle son ventre en émettant un bruit particulier et laisse apparaître sous son ventre de minuscules piquants. De retour dans l'eau, il reste en surface et sur le dos le temps de dégonfler son ventre puis repart à ses tâches.

Aujourd'hui les cyphos étant parti pour un autre bac, il a comme voisin des cyprichromis letosoma et des Ophtalmotilapia nasuta et toujours aussi calme il se promène sans agressivité. Il mesure plus de 25 cm, il a pris plus de 10 cm en 1 ans.

C'est un poisson vraiment intéressant qui n'ai pas agressif contrairement à ce que l'on pourrait croire et qui devient vite la cible du regard vers la bac. Il enrichi un aquarium communautaire Tanganyika par son comportement intéressant et amusant, dommage qu'il n'est toujours pas été reproduis en aquarium (trop d'agressivité entre deux sujets).

Article du 11 février 2000 - © sylver99

Vous trouverez la version originale et plus encore sur http://www.heliconia.fr.st/